Tirer parti de la donnée

01/03/2018

Notre approche de la donnée passe à côté de la valeur que nous pourrions en tirer. La data est partout. Nous la produisons, la collectons et l’analysons à grande échelle. Elle est dans toutes les bouches, toutes les feuilles de routes et toutes les stratégies de grands groupes. Pourtant, nous ne parvenons pas à l’exploiter à sa juste valeur. La cause ? Nous prenons systématiquement la question à l’envers.

Tout le monde s’accorde là-dessus, la donnée est le nouvel or noir. Nous l’avons accumulée au cours des années sans soupçonner sa valeur. Jusqu’à ce que les géants du numérique et leurs business models innovants ne fassent la démonstration de son intérêt. Il a fallu quelques années aux acteurs traditionnels pour prendre la mesure de l’opportunité des données et se lancer dans la course. Depuis, le caractère stratégique de la donnée ne fait plus débat. Elle est quasi gratuite à exploiter une fois collectée et recèle d’informations précieuses et insoupçonnées sur les aspects opérationnels, organisationnels et marketing d’une activité. Dirigeants d’entreprises, investisseurs, chercheurs ou décideurs publics cherchent tous à l’utiliser pour gagner en efficacité dans leurs projets existants et pour s’ouvrir d’autres horizons.

Une frénésie de la donnée a contaminé notre économie. Database, datalakes, datascience, big data, les buzzwords se succèdent au rythme des innovations dans le domaine de la collecte, de l’analyse et de l’exploitation des données. Les entreprises s’engouffrent dans chacune de ces tendances en espérant y trouver la martingale qui révolutionnera leur business model et dopera leur croissance. Force est de constater que ces solutions, qui peuvent être coûteuses et longues à mettre en place, ne remplissent pas toujours leurs promesses. Quelle est donc la stratégie à adopter pour mettre les données au service d’un objectif de croissance ?

Partir de ses besoins et garder à l’esprit que l’exploitation des données est un outil, pas une fin en soi. Convaincues, à raison, que leurs données étaient une source de croissance inépuisable, les entreprises ont beaucoup investi dans le nettoyage, la collecte et la réorganisation de leurs bases de données, en perdant de vue la finalité de ces outils. Or une donnée brute, même d’excellente qualité, n’est d’aucune utilité en elle-même. Elle doit être travaillée, analysée voire distillée, pour constituer une source de valeur ajoutée. C’est un processus qui demande du temps, de l’argent et qui doit répondre à un besoin préexistant et clairement identifié. Quelle entreprise construirait une plateforme d’extraction de pétrole offshore si c’était pour en faire du combustible d’éclairage ? Il en va de même pour l’utilisation de la donnée.

Nos mots d’ordre, chez Données Brutes : cibler le besoin, construire une solution data intensive si jugée pertinente, résister à l’attrait de la tendance. L’ensemble des projets sur lesquels nous intervenons sont précédés d’une phase d’audit des outils et processus de nos clients. Notre préoccupation première est de comprendre leurs activités et problématiques métier pour construire les outils les mieux adaptés.